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UberX coûte maintenant moitié moins qu’un taxi


La guerre s’intensifie entre les taxis et Uber. Dès aujourd’hui, un voyage en UberX coûtera la moitié du prix d’un taxi alors que l’entreprise américaine réduira de jusqu’à 20 % certains de ses tarifs, a appris Le Journal.

Par exemple, plutôt que de payer 40 $ entre le centre-ville et l’aéroport Montréal-Trudeau dans un taxi, ceux qui feront le voyage dans une voiture UberX devraient payer entre 20 $ et 24 $, selon une note interne obtenue parLe Journal.

Une décision qui vise à attirer davantage de clients au service qui fêtera bientôt sa première année à Montréal, avoue le directeur général d’Uber Québec.

«On veut offrir des courses qui sont efficaces, sécuritaires, mais surtout abordables, donc on cherche toujours à offrir un service qui est le moins cher possible. L’objectif principal derrière ça est de convaincre les gens à abandonner leur voiture», explique Jean-Nicolas Guillemette.

Pour ce faire, l’entreprise a réduit de 10 % les tarifs d’UberX, son service le plus populaire qui permet à tout automobiliste d’offrir des courses payantes. De plus, les prix du service de voitures haut de gamme UberSelect ont chuté de 20 %, tandis que ceux du service de véhicules larges, de 5 %.

Chauffeurs qui écopent?

Alors que les utilisateurs du service profiteront de cette révision des prix, les chauffeurs UberX verront plutôt leurs recettes baisser à chaque course. Ceux-ci ramassent 80 % de la valeur de chaque voyage, alors que l’entreprise retient l’autre 20 %.

L’annonce de chutes de prix a d’ailleurs suscité beaucoup de mécontentement et de manifestations parmi des chauffeurs américains et européens, qui dénoncent le fait qu’ils doivent travailler plus d’heures pour faire le même montant d’argent.

Pour sa part, M. Guillemette soutient que les chauffeurs montréalais n’ont pas à s’inquiéter, car la baisse des tarifs devrait se traduire par une augmentation des courses encore plus importante.

«Il est important pour nos partenaires de réaliser que le prix a un impact très important sur la fréquence et l’intérêt que les gens ont pour le service, ce qui amène une forte hausse dans la demande», indique le DG.

Pas contre les taxis

L’annonce de l’entreprise risque de faire rager encore plus les chauffeurs de taxi, qui ont déjà dénoncé manifesté bruyamment et à plusieurs reprises la «concurrence déloyale» d’Uber.

M. Guillemette promet toutefois que cette décision n’a aucun lien avec la lutte menée par l’industrie du taxi.

«On ne considère pas les taxis dans nos analyses de marché, on inclut seulement notre concurrent principal, qui est l’autosolo. C’est le plus grand marché pour nous et c’est ça qu’il faut combattre, parce que c’est un fléau», explique le DG.

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