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Le stratège Périclès

DÉMOCRATIE: Première expérience de Démocratie

 

La démocratie est un régime politique qui repose sur la reconnaissance que la souveraineté du pouvoir appartient aux citoyens. Au 5e siècle av. J.-C., Athènes établit une démocratie originale. L’étude des institutions de cette cité-État et des limites de son expérience met en relief les grands principes de la démocratie et permet de saisir la nature particulière des régimes politiques démocratiques.

 

Les concepts prescrits dans le programme ne font pas l’objet d’un énoncé spécifique. C’est par l’utilisation de l’ensemble des connaissances liées à la réalité sociale que les élèves développent leur compréhension des concepts suivants :

 

cité-État, citoyen, démocratie, éducation, espace privé, espace public, institution, philosophie, pouvoir, régime politique.

 

Source: MELS

Organisation du pouvoir politique dans une société aujourd'hui.

Les pouvoirs en Démocratie

organisation politique d’un pays

Nomme la loi fondamentale qui détermine l’organisation politique d’un pays.

Signature de la Constitution canadienne par la reine Elizabeth II à Ottawa, le 17 avril 1982, en présence du premier ministre Pierre Trudeau  Photo :  PC/Stf-Ron Poling

1982 : le rapatriement de la Constitution

Mise Ã  jour le mardi 30 avril 2013 

 

Avant 1982, les principes constitutionnels du Canada étaient contenus dans l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (AANB). Seul le Parlement de Londres, qui l'avait adopté  en 1867, avait le pouvoir d'en modifier le contenu.

 

Un texte de Ximena Sampson

Dès les années 1920, les parlementaires canadiens essaient de rapatrier la Constitution au pays afin de pouvoir modifier leur propre cadre législatif et politique sans devoir passer par Londres. Les conférences constitutionnelles se succèdent, aboutissant toujours à un échec. Les points d'achoppement : la procédure de rapatriement et la formule d'amendement.

 

En 1980, alors que l'impasse persiste, le premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, présente un plan de rapatriement unilatéral de la Constitution et propose la mise en place d'une charte des droits et libertés.

 

Le 16 avril 1981, les provinces, à l'exception de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, signent un accord entre elles sur une procédure de rapatriement et une formule d'amendement (formule de Vancouver) pour contrebalancer l'intention du fédéral d'agir seul.

 

Le 28 avril, le Manitoba, le Québec et Terre-Neuve saisissent la Cour suprême du Canada. Les provinces affirment qu'une convention constitutionnelle, devenue règle de droit, exige le consentement unanime de toutes les provinces pour procéder au rapatriement.

 

La Cour rend son verdict en septembre 1981. Sept juges sur neuf concluent que le projet d'Ottawa est légal et conforme au droit constitutionnel. Par contre, six juges sur neuf estiment qu'un tel geste n'est pas légitime, puisqu'il va à l'encontre d'une convention constitutionnelle qui oblige Ottawa à procéder avec l'accord d'un nombre substantiel de provinces.

 

Le fédéral décide donc de ne pas outrepasser la position des provinces et tente d'obtenir leur approbation. C'est la conférence constitutionnelle dite « de la dernière chance Â». Dans la nuit du 4 au 5 novembre, que certains appellent la « nuit des longs couteaux Â», neuf provinces s'entendent en l'absence de la délégation du Québec sur une proposition constitutionnelle et une formule d'amendement.

 

Le 17 avril 1982, Pierre Elliott Trudeau, la reine Élisabeth II et le procureur général du Canada, Jean Chrétien, signent la Loi de 1982, qui rapatrie la Constitution en y ajoutant une charte des droits et libertés et une procédure de modification. Le Canada devient officiellement un État indépendant.

 

Dans son livre La bataille de Londres, l'historien Frédéric Bastien soutient que le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Bora Laskin, aurait transmis de l'information sur l'état des délibérations des juges aux gouvernements canadien et britannique, ce qui serait contraire à la séparation des pouvoirs judiciaire et exécutif.

Vie politique à Athènes au 5e siècle av. J.-C.

occupation dans l'espace

1. Qu'est-ce que... l'Attique?

 

2. Quel port maritime protège la ville d'Athènes?

 

3. Quelle majeure partie de la mer Méditerranée est occupée par les grecs?

 

4. Quel est le rôle de la ville de marathon dans l'augmentataion de la puissance d'Athènes?

 

5. Quel aspect physique de la Grèce est favorable à la création de nombreuses cité-États?

Vie politique à Athènes au 5e siècle av. J.-C.

Situation dans le temps

Structure sociale

Les Groupes sociaux

Citoyen

Durant la période dite classique, à l'époque de Périclès, vers 450 av. J.-C., l'Attique et sa cité principale, Athènes, comptent environ 400 000 habitants. De ce nombre, seulement 10% répondent aux critères de citoyenneté et portent le titre de citoyen.

 

Quels sont ces critères?

 

  1. Le citoyen doit être un homme libre,

  2. Il doit avoir plus de 18 ans

  3. Il doit être né à Athènes de parents athéniens.

Les citoyens sont les individus qui possèdent le plus de droits dans la société athénienne, particulièrement dans le domaine politique. Tous peuvent participer à l’assemblée du peuple, l’ecclésia, qui se réunit une quarantaine de fois par année. Dans les faits, seuls ceux qui sont assez à l'aise financièrement pour s'absenter de leur travail le font. Comme la majorité des citoyens sont des paysans, ils peuvent difficilement quitter leurs terres pour participer à l'ecclésia. Évidemment, ils ont aussi des devoirs à remplir. Ils doivent faire leur service militaire et payer des impôts. Les citoyens ont ainsi des responsabilités mais aussi de nombreux droits, notamment politiques, qui les placent au sommet de la société athénienne.

 

Source: Service national du RÉCIT de l'univers social

Femme

Dans la société athénienne, les femmes, qu’elles soient épouses d'un citoyen, métèques ou esclaves, n'ont aucun droit politique, légal ou social. Elles sont considérées comme des biens.

 

La femme de citoyens peut cependant transmettre la citoyenneté à leur fils, si elles sont nées d'un père et d'une mère citoyens. Elles sont exclues de la vie politique, mais ce sont elles qui dirigent l'organisation domestique. Elles demeurent au gynécée, s'occupent des enfants, supervise le travail des esclaves et ne sortent de la maison que pour des occasions spéciales ou des fêtes religieuses. Par contre les femmes de citoyens moins riches et qui ont moins d'esclaves, peuvent sortir pour faire leurs courses elles-mêmes.

 

La femme métèque (étrangère) a plus de libertés : elle peut voyager et travailler. Certaines possèdent même des commerces.

 

Les femmes esclaves ont été vendues à des familles riches et sont à leur service. En échange du gîte et de la nourriture, elles accomplissent les tâches ménagères et s'occupent des enfants.

 

Source: Service national du RÉCIT de l'univers social

Enfant

À Athènes, les enfants n'ont pas le droit de participer à la vie politique de l'Ecclésia.

Toutefois, les enfants de citoyens ont le droit, voire le privilège, de recevoir une éducation alors que les enfants de métèques et d’esclaves n’ont pas cette chance.

 

Jusqu'à 7 ans, les enfants de citoyens, garçons et filles, reçoivent la même éducation de leur mère au gynécée. Puis, les filles poursuivent leur éducation avec leur mère alors que les garçons sont instruits par des maîtres privés.

 

Vers l'âge de 14 ans, les filles doivent apprendre tout ce qu'il faut pour devenir une bonne épouse et prendre mari. Elles restent à la maison avec leurs mères qui les initient au chant, à la danse et aux arts ménagers. Rares sont celles qui savent lire et écrire. Elles n'ont d'ailleurs pas leur mot à dire dans leur mariage, arrangé avec un homme qui peut avoir trois fois leur âge.

 

À partir de 14 ans, les garçons pratiquent des sports et participent à des épreuves athlétiques. Ils écoutent aussi les enseignements des philosophes, composent des discours et se pratiquent à les présenter. Ils s’exercent à débattre afin de devenir de bons citoyens. À 18 ans, ils débutent leur formation militaire qui dura deux ans.

 

Source: Service national du RÉCIT de l'univers social

Dans la Grèce antique, ceux qui habitent Athènes sans y être nés sont appelés métèques. Ce sont des étrangers. La plupart sont des artisans ou des commerçants. Certains d'entre eux sont très riches. C'est sur eux que repose la prospérité économique d'Athènes. Ils représentent près de 20% de la population totale athénienne.

 

Ils sont obligés de payer des taxes et des impôts et de faire leur service militaire, comme les citoyens. Cependant, aucun métèque ne peut acheter ou posséder une terre ou une maison. Ils n'ont aucun droit politique dans la société athénienne.

 

Source: Service national du RÉCIT de l'univers social

Métèque

Dans la société athénienne, les esclaves forment plus du quart de la population totale. Ils n'ont aucun droit politique. Dans la plupart des cas, ce sont des prisonniers ramenés de la guerre. Ce sont aussi les enfants d'esclaves. Ils peuvent être vendus au marché comme de la marchandise et appartiennent à leur propriétaire.

Les esclaves peuvent être utilisés comme pédagogues pour accompagner les enfants à l'école, les aider à faire leurs devoirs à la maison et leur apprendre les bonnes manières. Le plus souvent, ils effectuent les travaux plus difficiles, notamment dans les mines et les chantiers publics.

 

À la maison, ils accomplissent les travaux quotidiens. Ils peuvent aussi être employés comme policiers au service de l'État.

 

Ceux qui travaillent dans les mines mènent une vie misérable, mais d'autres reçoivent un salaire et peuvent être affranchis par leur propriétaire. Ils deviennent alors métèques.

 

Source: Service national du RÉCIT de l'univers social

Esclave

Institutions politiques à Athènes et au Canada

1. Cités-États

Quel lien peut-on faire entre les différentes caractéristiques physiques du territoire grec et l'organisation politique des cité-États?

2. Espaces Publics

Nomme trois espaces publics et des activités qui s'y déroulent.

3.Limites de la démocratie athénienne

Indique des limites de la démocratie athénienne.

Lieux et Territoires Grecs

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