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Écrasement d'un Airbus A320 dans le sud-est de la France


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Cent cinquante personnes sont mortes mardi, selon Paris, dans l'écrasement dans les Alpes françaises d'un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings assurant la liaison Barcelone-Düsseldorf, l'une des pires catastrophes aériennes survenues en France.

Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé qu'une boîte noire avait été retrouvée mardi.

«Une boîte noire a été retrouvée et va être transmise aux services d'enquête», a déclaré à des journalistes M. Cazeneuve, à Seyne-les-Alpes, à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau du site où s'est écrasé l'avion, à 1500 m d'altitude.

«À ce stade, aucune hypothèse ne peut être écartée» pour expliquer le drame, a de son côté déclaré le premier ministre français Manuel Valls à l'Assemblée nationale, alors qu'une enquête judiciaire était ouverte.

«Un hélicoptère a pu se poser» sur les lieux de l'accident pour constater qu'il n'y avait aucun survivant, a ajouté Manuel Valls, qui s'exprimait mardi après-midi devant les députés.

«Il n'y a plus besoin de secours, tout le monde est mort», a déclaré à l'AFP un gendarme au Vernet, à quelques kilomètres des lieux de l'écrasement à 1500 m d'altitude, loin de tout village. Selon Manuel Valls, un hélicoptère a pu se poser sur les lieux du drame.

La catastrophe a fait des victimes espagnoles, allemandes, et «sans doute» turques, avait affirmé au préalable le président français François Hollande.

Selon Germanwings, 67 Allemands se trouvaient à bord. Seize adolescents allemands en échange scolaire avec des lycéens espagnols figuraient également parmi les passagers, a confirmé une ministre régionale allemande.

Un dirigeant de Germanwings, Thomas Winkelmann, n'était pas en mesure de fournir de détails sur les nationalités des autres occupants de l'avion, mais «nous allons clarifier cela le plus rapidement possible», a-t-il promis, lors d'une conférence de presse à Cologne, siège de cette filiale low-cost de Lufthansa.

Il a expliqué que les réservations ne faisaient figurer que les noms et les dates de naissance, et que les passeports n'avaient pas été contrôlés à Barcelone étant donné qu'il s'agissait d'un vol à l'intérieur de l'espace Schengen.

La vice-présidente espagnole Soraya Saenz de Santamaria avait indiqué précédemment aux médias espagnols que «45 passagers portaient des noms de famille espagnols».

Parmi les 144 passagers que transportait l'avion, qui reliait Barcelone en Espagne à Düsseldorf en Allemagne, se trouvaient deux bébés, a-t-il précisé. Six membres d'équipage - deux dans le cockpit et quatre en cabine - étaient également à bord.

«Un énorme, énorme bruit»

D'importants moyens de secours ont été immédiatement engagés, sapeurs-pompiers, gendarmerie, Samu, équipes médicales et moyens militaires.

Interrogé par BFMTV, Eric, restaurateur à Allos, localité située un peu plus au sud dans le massif, a raconté qu'il était en train de skier quand il a entendu le bruit de l'écrasement. «Tout d'un coup, j'ai entendu un énorme, énorme bruit. Les gendarmes m'ont dit qu'il y a eu un écrasement d'avion. Il y a pas mal d'avions qui passent par là».

L'accès à ce site de haute montagne reste très difficile. Airbus a annoncé envoyer des experts techniques dans la région pour aider à l'enquête de sécurité.

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