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Campagne

La Torture c'est inhumain!

 

Raif Badawi

Son crime?

Avoir exercé sa liberté d’expression.

 
Sa sentence?

 

1000 coups de fouets, 10 ans de prison et

1 million de riyals saoudiens.

Raif Badawi, un blogger ordinaire
 

Raif Badawi, fondateur d’un site internet, a été sanctionné de 10 ans de prison, 1 000 coups de fouet et une amende. Cet homme est un prisonnier d’opinion.

 

Le 1er septembre, la Cour d'appel de Djedda a confirmé la peine qui avait été prononcée le 7 mai contre Raif Badawi. Cet homme a été condamné à dix ans de prison, 1 000 coups de fouet et une amende d'un million de riyals saoudiens (soit presque 290 000$ CAN). Une fois sa peine de prison purgée, il restera soumis à une interdiction de voyager pendant dix ans ainsi qu'à une interdiction d'utiliser les médias. Le jugement rendu contre Raif Badawi est lié à la création de son site internet, « Libérez les libéraux saoudiens » (dont la cour a ordonné la fermeture), et à des accusations selon lesquelles il aurait « insulté l’islam ».

 

Maintenant que sa condamnation est définitive, il est à craindre que les premières séries de coups de fouet ne lui soient infligées dans les prochaines semaines. Selon la décision finale de la cour, il ne devra pas recevoir plus de 50 coups de fouet consécutifs, et un intervalle d'au moins une semaine devra être observé entre chaque série. La flagellation aura lieu en public, après la prière du vendredi, devant la mosquée d'Al Jafali à Djedda.

 

Raif Badawi était initialement inculpé d'« apostasie », crime passible de la peine de mort en Arabie saoudite. Raif Badawi est détenu depuis le 17 juin 2012 à la prison de Briman, à Djedda. Son avocat, Waleed Abu al Khair, est également en prison. Il purge une peine de 15 ans de réclusion en raison de son militantisme pacifique.

Arabie saoudite

  • Liberté d'expression

  • contre la torture humaine et les mauvais traitements

La femme de Raif Badawi s'exprime...

 

L'avocat de Raif, Waleed Abu Khair, est également en prison, accusé de charges liés son militantisme pacifique. Raif Badawi a été inculpé d’« apostasie », crime passible de la peine de mort en Arabie saoudite. Il est détenu depuis le 17 juin 2012 dans une prison de Briman, à Djedda.

 

La famille de Raif Badawi vit maintenant au Canada. Sa femme et ses trois enfants s'ennuient tellement de Raif. Demandons la libération de Raif Badawi et sa réunification avec sa famille au Canada! 

Majid Tavakkoli,

leader étudiant iranien,

arrêté et soumis à des traitements cruels et dégradants

Majid Tavakkoli a été arrêté le 7 décembre 2009 après une manifestation alors qu'il quittait l'Université de technologie Amir Kabir à Téhéran, où il avait prononcé un discours pendant une manifestation étudiante. Ce rassemblement était organisé à l'occasion de la Journée nationale des étudiants (le 16 Âzar, selon le calendrier persan) – qui commémore la date anniversaire de l'homicide de trois étudiants par les forces de sécurité en 1953 – en réponse à la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad.

 

Majid Tavakkoli aurait été battu lors de son arrestation. L’avocat de Majid Tavakkoli n’a pas été autorisé à assister à son procès, qui s’est déroulé en janvier 2010. Majid Tavakkoli a été condamné à cinq ans d’emprisonnement pour « participation à un rassemblement illégal », un an pour « propagande contre le régime », deux ans pour « insulte au Guide suprême » et six mois pour « insulte au président ». Aux termes du verdict, il lui est également interdit de participer à des activités politiques pendant cinq ans et de quitter le pays.

 

Majid Tavakkoli a été placé en isolement pendant cinq mois. Le 29 mai 2010, il a mis fin à une grève totale de la faim après avoir été transféré dans une section générale de la prison d’Evin. Il a de nouveau été transféré le 22 juin, cette fois dans la section 350 de la prison, réputée pour ses conditions de détention très pénibles. Les cellules sont fortement surpeuplées, et la quantité de nourriture et le nombre d’installations sanitaires ne sont pas adaptés aux détenus. Majid Tavakkoli a souffert de troubles respiratoires depuis son arrestation, mais il est présentement en bonne santé.

 

Amnistie internationale considère Majid Tavakkoli comme un prisonnier d'opinion qui a subi, et peut-être subit toujours, des actes de torture ou d’autres mauvais traitements.

Iran

  • Prisonnier d'opinion

  • contre la torture humaine et les mauvais traitements

Moses attendait les résultats de ses examens lorsque sa vie a changé pour toujours. Le 27 novembre 2005, l’armée nigériane a arrêté le lycéen de 16 ans et l’a inculpé de vol de trois téléphones et de divers accessoires de communication.

 

Moses a indiqué qu’il avait reçu une balle dans la main, et que des soldats l’avaient frappé sur la tête et dans le dos lors de son arrestation. Dans un premier temps, il a été détenu dans une caserne où, a-t-il raconté, il a été passé à tabac après n’avoir pas su identifier un corps que des soldats lui avaient montré.

 

Il a ensuite été transféré au poste de police d’Epkan, dans l’État du Delta, où il a de nouveau été torturé et maltraité. Moses a expliqué à un défenseur des droits humains que la police l’avait violemment battu à coups de machette et de matraque, l’avait attaché et suspendu pendant plusieurs heures dans des salles d’interrogatoire et lui avait arraché les ongles des doigts et des orteils à l’aide de tenailles pour le contraindre à signer des aveux.

 

Le procès de Moses s’est déroulé devant la haute cour d’Effurun, dans l’État du Delta. La personne responsable de l’enquête ne s’est pas présentée à l’audience, et l’adolescent a été déclaré coupable sur la base uniquement de la déclaration de la victime (qui, selon l’avocat de Moses, était truffée d’incohérences) et des aveux qu’il avait faits sous la contrainte.

 

Il a été condamné à mort par pendaison après avoir passé huit années derrière les barreaux.

 

Aucune enquête n’a encore été ouverte sur ses allégations de torture. Aujourd’hui, alors qu’il attend dans le quartier des condamnés à mort, il ne voit sa famille que deux fois par mois.

 

« La douleur infligée par la torture est insupportable. Je ne pensais pas que je survivrais. Les souffrances que j’ai endurées aux mains des forces de l’ordre étaient inimaginables. Je n’avais jamais été soumis à un tel traitement inhumain. » (Moses, février 2014)

  • Défenseur des droits humains

  • contre la torture humaine et les mauvais traitements

NON À LA TORTURE :

Justice pour Moses Akatugba

nigéria

NON À LA TORTURE :

Freeze dans les rues de Montréal

Publiée le 3 juin 2014

Au cours des cinq dernières années, Amnistie internationale a signalé des cas de torture et d'autres mauvais traitements dans 141 pays. Amnistie internationale accuse des gouvernements du monde entier de ne pas tenir leurs engagements en ce qui concerne l'élimination de la torture, 30 ans après l'adoption de la Convention contrela torture par les Nations unies en 1984. « Dans le monde entier des gouvernements font preuve d'hypocrisie faceà la torture. Ils l'interdisent à travers la législation mais l'encouragent dans la pratique », a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnistie internationale, lors du lancement de Stop Torture, la nouvelle campagne mondiale d'Amnistie internationale visant à lutter contre la torture et les autres mauvais traitements dans le monde d'aujourd'hui.

 

Non à la torture: www.amnistie.ca/torture

Campagne: Avouez, la torture c'est inhumain - mercredi 19 novembre 2014

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