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Campagne des Cartes de Voeux 2014

Écrire ça libère!

 

Voici les 4 cas retenus par le Comité Amnistie pour cette année.

Le marathon d'écriture aura les 16 et 17 décembre 2014 sur la place publique!

Canada

COMMUNAUTÉ DE GRASSY NARROWS

Norvège

JOHN JEANETTE SOLSTAD REMØ

Communauté autochtone face à la déforestation

 

 

 

 

 

 

 

ENJEUX

• Droits des peuple autochtones

• Droit à un environnement sain

• Droit à la terre

• Droit à un consentement libre et éclairé

 

La communauté autochtone de Grassy Narrows est un peuple du Nord-Ouest de l’Ontario. Cela fait maintenant des années que la communauté lutte pour préserver son mode de vie, menacé  par la coupe à blanc.

 

La déforestation nuit à leurs territoires traditionnels de chasse et de trappe, l’eau est contaminée suite à des dépôts de mercure, et la terre est inondée.

 

Alors qu’en 2002, les membres de la communauté avaient organisé un blocus pour faire cesser la déforestation, et que le gouvernement avait accepté d’entrer en discussion quant à la gestion et l’avenir de la forêt, ces acquis sont aujourd’hui menacés. En effet, le projet actuel du gouvernement est de reprendre l’exploitation de leurs terres dès 2015.

 

Le trappeur Joseph Fobister témoigne : « On ne peut pas retourner dans le passé, où les décisions étaient imposées à notre peuple et avec des conséquences dévastatrices pour la terre, sur notre santé et notre culture.»

 

Cette communauté, qui a déjà énormément souffert des conséquences de la contamination des rivières au mercure, ainsi que d’autres effets nuisibles de la politique gouvernementale, comme la migration forcée, a le droit de demander que leurs droits humains soient respectés.

Nigéria

MOSES

AKATUGBA

Adolescent torturé, battu et condamné à mort
 

 

 

 

 

 

ENJEUX
• Torture
• Procès inéquitable
• Peine de mort 

 

En 2005, à tout juste 16 ans, Moses Akatugba a été arrêté pour un vol à main armée qu’il nie avoir commis. Condamné à mort, il affirme avoir été frappé à plusieurs reprises par les policiers à coup de matraque et machette.

 

Il a expliqué à Amnistie internationale que ces derniers l'avaient ligoté et suspendu la tête en bas pendant plusieurs heures, avant de lui arracher les ongles des pieds et des mains avec des tenailles. Ils l'ont ensuite forcé à signer deux déclarations d'« aveux » déjà rédigées.

 

Moses était adolescent lorsqu'il a été arrêté. Qui plus est, au regard du droit international, il n'aurait pas dû être condamné à mort car il était mineur au moment des faits.

Le 1er octobre 2014, le gouverneur de l'État du Delta a réagi aux pressions exercées par les sympathisants d’Amnistie internationale et a indiqué qu'il étudiait l'affaire.

Personne transgenre discriminée
 
 
 
 
 
ENJEUX

• Discrimination
• Droits lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) 

 

En 2010, John Jeanette s'est déclarée transgenre. Bien qu’elle n’ait guère eu de mal à changer son nom à l'état civil, elle n'a pas été autorisée à changer son genre officiel. On lui a expliqué qu'elle devait pour cela subir obligatoirement une « véritable conversion sexuelle » à l'hôpital universitaire d'Oslo.

 

Cette procédure est basée sur un protocole sommaire datant des années 1970, qui consistait à retirer les organes reproducteurs – et donc à stériliser la personne. Un diagnostic psychiatrique est également requis et la personne est forcée d’accepter qu'elle souffre d'un « trouble mental ». John Jeanette refuse d'endurer ces épreuves.

 

Tous ses papiers officiels continuent donc d'indiquer qu'elle est de sexe « masculin ». Son identité transgenre est publique et lui vaut souvent des commentaires lorsqu'elle doit montrer une pièce d'identité. Outre les discriminations et le harcèlement dont elle est victime, John Jeanette risque d'avoir des problèmes pour obtenir les soins médicaux appropriés.

Émirats arabes unis

MOHAMMED

AL-ROKEN

Militant harcelé et emprisonné
 
 

 

 

 

 

ENJEUX
• Arrestation arbitraire
• Prisonnier d’opinion
• Procès inéquitable

 

Mohammed al Roken, avocat et professeur d'université, a été condamné à 10 ans d'emprisonnement en juillet 2013. Jugé lors d'un procès collectif d'une iniquité flagrante, il faisait partie des 69 personnes déclarées coupables de création d'une organisation secrète en vue de renverser le gouvernement.

 

Avant le procès, Mohammed et ses coaccusés n'ont pas pu avoir accès à un avocat et ont été maintenus à l'isolement. Certains ont déclaré avoir été soumis à la torture. Des « aveux » ainsi obtenus ont été retenus à titre de preuve.

Cette condamnation est intervenue après des années de harcèlement et de manœuvres d'intimidation de la part des autorités. En mars 2011, Mohammed et 132 autres personnes (professeurs d'université, juges et étudiants, notamment) avaient signé une pétition réclamant des réformes démocratiques dans les Émirats arabes unis. En réponse, le gouvernement s'en est pris vivement aux militants, menant en particulier plusieurs vagues d'arrestations.

 

Dans sa profession d'avocat, Mohammed travaillait sur des affaires de droits humains dont personne n'osait s'occuper, et est maintenant emprisonné parce qu'il a travaillé sans relâche pour défendre les droits fondamentaux d'hommes et de femmes. 

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